Communiqué de presse 2022

Sobriété numérique : 10 000 tonnes équivalent CO2 par an évitables dans les universités françaises ?

Sobriété numérique

Une étude menée sur le potentiel de décarbonation des sites Web des universités françaises par la coopérative de développement Web noesya montre qu’il serait possible de diviser par 25 leur impact carbone et de réduire massivement la consommation énergétique induite.

Le constat

Les Universités françaises opèrent de nombreux sites Web, avec un panel hétérogène de technologies et représentent un trafic Web non négligeable. Avec des sites dont l’impact carbone va de 0,2 à 750 tonnes équivalent C02 par an, la réalité est très contrastée, mais des marges de progrès très importantes existent pour tous les sites sans exception. La méthode d’évaluation est détaillée sur le site d’Osuny, avec les niveaux d'incertitude. L’étude détaille l’impact carbone actuel et les gains possibles pour toutes les universités Française en cumulé et pour chacune d’entre elles.

96% de l’impact carbone de ces sites évitable ?

Comment sont estimés les gains ? L’impact carbone évitable correspond à la différence entre l’impact actuel et l’impact possible si le site était développé avec OSUNY. Le calcul de 10 000 t eq C02 évitable est très certainement sous évalué car l’étude ne considère que le site principal de chaque université. En réalité, chaque université opère un nombre plus ou moins important de sites. Pour donner un ordre de grandeur sur les gains possibles, ils correspondraient à 96% de l’impact actuel.

N.B : il s’agit d’une photographie à un instant T. Il est probable qu’une partie de ces sites fassent l’objet d’un travail de fond et soient en cours d’amélioration.

Pourquoi les universités ?

Il est capital de préciser que les universités ne sont pas des mauvais élèves en la matière. Les gains potentiels sont bien supérieurs dans la sphère marchande, mais nous sommes tous enseignants et avions à cœur de développer un commun numérique dédié aux universités afin de répondre à leurs besoins spécifiques (offre de formation, réseaux d’alumni, accessibilité...). D’où cette étude pour analyser l’existant.

Où sont les gisements de sobriété ?

Dans le dossier de presse, nous expliquons comment ces gains ont été obtenus sur nos sites déjà réalisés, notamment par la technique du précompilé, et en optimisant de manière systématique le traitement des médias.

Osuny, un commun numérique

Osuny est une solution technique spécialement conçue pour les universités, laboratoires de recherches et écoles supérieures pour leur permettre de créer des sites entièrement personnalisés, les plus sobres, les plus accessibles et les plus sécurisés du marché. Le projet est porté par la coopérative noesya, en co-construction avec un réseau de designers, de spécialistes de l’accessibilité et de la sobriété et d’usagers, dans une démarche systématique de recherche d’efficacité sur ces aspects. 

Liliane Umubyeyi, Massachusetts Institute of Technology

Liliane Umubyeyi parle d'Osuny

Liliane Umubyeyi parle d'Osuny

Liliane Umubyeyi prend la parole : C'est impossible de combattre le phénomène du racisme et des inégalités raciales si on le comprend pas et si on ne comprend pas son ampleur. L’interviewer pose une question : Le projet African futures Lab en quelques mots ? Liliane Umubyeyi répond : Je suis co-fondatrice et co-directrice d'African futures lab qu'on appelle communément Afalab. Et donc c'est un peu un think do tank, une organisation qui est, qui est née avec le souci de développer des connaissances, pour des activistes, des décideurs, publics engagés sur les questions de justice raciale. En gros qui lutte contre les inégalités raciales et donc on fait de la recherche. On développe des enquêtes, on cherche à avoir des données chiffrées et tout ça pour les mettre un peu au service des gens qui vont au combat sur les questions des inégalités raciales. L’interviewer demande : Pourquoi avoir lancé Afalab et quel est votre rôle dans ce projet ? Liliane Umubyeyi : J'ai cocréé AfaLab avec Amah Edoh, donc elle était prof au département d'anthropologie du MIT et dans ce cadre-là, le Lab est né, donc dans ce département d'anthropologie, du MIT et donc ma formation. Je suis sociologue et juriste. En fait, c'est un projet qui est né à juste au moment des protestations et des Black Lives Matter où en gros, on avait d'une certaine manière l'impression que, à la différence des autres causes comme l'environnement, les mobilisations féministes, la lutte contre la pauvreté, en fait, on a toujours eu des espèces de laboratoires ou de think tank qui sont derrière pour développer des données, pour produire des arguments, pour produire de la recherche, tout ce qui va les aider et des connaissances qui vont directement être mises au service de à faire des recommandations. Qu'est ce qui faut faire ? Comment il faut le faire ? Quel type de stratégie ? Et donc du coup, quand on est, quand nous Amah était prof MIT et moi j'étais dans une autre ONG, on s'est dit en fait, à ce moment-là, on ne voyait pas, on ne voyait pas de structure qui faisait la même chose sur les questions des inégalités raciales. Et donc comme on avait tous les deux envies de créer, on est du monde académique, donc l'idée c'était de se dire bon, on va mettre, on va faire toutes les connaissances, faire sortir toutes les connaissances qui sont dans l'université, qui sont bouillonnantes, on va les mettre au service de ces activistes là parce que, comme pour toutes les causes en fait, il faut, il faut élaborer des politiques pour élaborer des stratégies. Faut voir qu'est ce qui peut marcher pour avoir des données. Et donc c'est comme ça qu'on on s'est lancé. Question de l’interviewer : Quels sont les besoins à l’origine du site ? Liliane Umubyeyi répond : Le site a à la fois une fenêtre par laquelle tout le monde nous voit, mais elle est aussi un outil de transmettre les connaissances sur les projets sur lesquels on travaille. Le Lab est né au MIT mais on n'avait pas une manne d'argent sur lesquels on pouvait s'asseoir et dire on a on va, on va recruter quelqu'un qui va s'occuper, du site. Donc tout simplement, il fallait que ça soit nous-même ou en tout cas le peu de personnes ressources qu'on avait qui puisse prendre ça en charge. Donc avoir une..., qui soit en intuitif et que ça soit un site que n'importe qui peut venir et utiliser sans comprendre comment on fait une page web. Enfin parce que nous on ne connaît absolument pas, on était au niveau zéro de créer un site etc. Donc c'était extrêmement important. Et ce qu'il faut savoir, je ne sais pas dans quelle mesure tu veux que je te le dise, c'est qu'on avait un site avant d'ouvrir un site Osuny, on avait on avait créé un site avec un développeur et là c'était extrêmement problématique parce que, il était, il était lourd, il était inadapté pour plusieurs raisons, mais surtout, il avait une incompatibilité avec les serveurs du MIT. On était à chaque fois frustré parce qu'on devait faire un peu les intermédiaires entre le web developper et le service informatique du MIT. Où quand tu ne comprends pas le langage, tu ne comprends pas forcément quels sont les besoins. Ça, c'était extrêmement frustrant. Donc on en avait, on avait passé énormément de temps à essayer de... , ça a été coûteux à faire, tant financièrement qu’en terme de temps au début, avant de migrer vers Osuny. Et donc du coup, c'est pour ça que je disais au début que ça a été, un cadeau venu du ciel. L’interviewer demande : Votre site avec Osuny, comment cela s’est-il passé ? Liliane Umubyeyi répond : C'est très simple. Donc on a repris tout à zéro. On a tout mis sur Osuny. Et donc pour nous, ça a été... Enfin noesya s'est occupé, donc en tout cas de communiquer avec le MIT, donc du coup de faire les changements nécessaires. Donc ça, on n'a même pas eu à s'en soucier, ça c'était top. Et donc au moment où, en gros, on cherchait quelqu'un pour résoudre le problème informatique qu'on rencontrait, il nous a mis en contact avec lui et il nous a dit écoutez, nous, c'est une cause qui nous touche. Donc là, c'est encore plus... Enfin, ça, ça nous parlait de dire on est aussi avec une boite qui est engagée politiquement et socialement et qui en plus sur les enjeux environnementaux est très sensible. Et ça s'est retraduit dans les, dans la légèreté des pages, dans toute une série de choses qu'ils expliquent sur l'éco-responsabilité d'un site que moi j'avoue j'ignorais. Mais voilà, ça m'a aussi sensibilisée à ça. L’interviewer demande ce qui a retenu l’attention dans cette solution. Liliane Umubyeyi répond : De l'autonomie. Parce que nous, on voulait quelque chose qu'on puisse gérer, qu'on puisse changer parce qu'on a quand même une actualité qui est assez fréquente et donc le besoin de pouvoir créer une page, changer une page, mettre à jour etc. C'était important et donc du coup de ne pas dépendre de quelqu'un et a fortiori dans un contexte où on n'a pas énormément de ressources. Donc ça c'est génial, c'est, sur ce plan-là, je trouve vraiment, c'est comme je le disais, très intuitif, quand il y a un nouveau staff qui vient ou une nouvelle personne. En fait, c'est facile de transmettre l'information, de le dire bah ça marche, il y a telle et telle chose. L'autre aspect qui est un peu qui est important pour nous, c'était aussi la dimension que les pages puissent se charger très rapidement. Parce que on a des publics dans des contextes géographiques où les connexions ne sont pas puissantes. Donc avoir une page qui ne met pas 1 h à charger, ça aussi, c'est fondamental. L’interviewer demande si à l’usage Liliane Umubyeyi est satisfaite. Elle répond : Pour moi, il y a quatre points. L'autonomie c'était centrale, enfin je trouve ça vraiment intuitif. On a rarement eu besoin d'appeler l'équipe, donc de temps en temps on peut leur poser une question mais c'est rare. Je pense que quand on est dessus, on arrive un peu à savoir comment ça marche et on est en sciences sociales. Enfin moi je n’avais jamais créé de site donc c'est pas non plus notre métier, donc ça c'est important pour nous. Deuxième chose, c'est vraiment cette légèreté et on le sent à la fois dans la vitesse de chargement, d'apparition des images, ne pas avoir cette espèce de lourdeur des textes, des sites d'il y a 15 ans, qu'on peut retrouver encore sur certaines universités où ça rame, ça rame. Et ça, c'était encore plus important dans notre, au-delà de ce que ça représente pour nous environnementalement, c'est aussi de se dire en fait, on a aussi des publics dans des contextes géographiques où les connexions ne sont pas puissantes. Donc comment aussi les rendre, c'est aussi rendre accessible et démocratiser l'accès à notre site. On ne doit pas dépendre d'un web developper. On n'a jamais rencontré de problème ce qui était le cas dans notre premier site où on était tout le temps en train de trouver des solutions. Et donc du coup on peut plus facilement se consacrer en fait sur nos tâches que passer du temps à dire mais comment on fait ça ? Il faut appeler le web developper, donc ça c'est, on est extrêmement content. L’interviewer demande : Aujourd’hui comment se développe Afalab. Liliane Umubyeyi répond: Donc est-ce qu'on se développe à la vitesse à laquelle on veut, ça marche bien. Je veux dire, en tout cas, pour l'instant, c'est...On commence à grandir.

Stéphane Colnay, Université Bordeaux Montaigne

Stéphane Colnay parle d'Osuny

Stéphane Colnay parle d'Osuny

Stéphane Colnay prend la parole : Moi, j'ai été vraiment surpris par la légèreté de la solution. C'est à dire que vraiment, nous, pour notre côté, c'est vraiment une consommation minimale de ressources pour une performance auprès du visiteur de très bonne qualité. Ça a été une très très bonne surprise. Question de l'interviewer: Pouvez-vous présenter votre activité au sein de l'IUT Miche de Montaigne ? Stéphane Colnay répond: Je suis Stéphane Colnay, je suis le responsable du service informatique et mon activité au sein de l'IUT Bordeaux Montaigne est une activité de support auprès des utilisateurs, donc enseignants et étudiants et intervenants extérieurs pour que les cours puissent bien se passer, mais aussi auprès des administratifs. Et mon activité est aussi une activité de liaison avec l'Université de Bordeaux Montaigne et l'Université de Bordeaux qui nous offre des services d'accès réseau et d'accès à des applications métier. Ces choses-là. Question de l'interviewer: Quels besoins à l'origine du site ? Des spécificités (techniques, éditoriales, gouvernance) ? Stéphane Colnay répond: Le besoin était de refaire le site parce qu'il était vieillissant tout simplement. On était en fin de vie du site précédent et que dans le même temps, il y avait un autre besoin. C'était à voir une remontée des informations. La plus simple, possible ou la plus automatique possible des informations qui venait de l'actualité de l'université Bordeaux Montaigne pour l'afficher sur notre site et également avoir une meilleure gestion des différents contributeurs qu'il pouvait y avoir, qui peut y avoir un intérieur de l'IUT. Question de l'interviewer: Comment le choix s'est porté sur Osuny? Stéphane Colnay répond: Le choix s'est porté sur Osuny parce que le projet, la solution que l'on pouvait ou que l'on avait envisagé de production en interne était relativement lourde. L'autre solution qui était de se reposer entièrement sur notre université de tutelle. L’Université Bordeaux Montaigne. Elle était un peu complexe et nécessitait beaucoup de lourdeurs et beaucoup de formation des personnels. La solution Osuny nous apportait de la simplicité et une meilleure réactivité de ce côté-là. Et en plus, la légèreté de la solution technique a été un complément qui nous a décidé. Question de l'interviewer: Qu'est ce qui a retenu votre attention dans cette solution ? Stéphane Colnay répond: C'est la légèreté, ça se confirme, c'est ce qui était sur le papier, se confirme dans la réalité. C'est-à-dire que le site a une légèreté qui permet une réactivité d'affichage et une portabilité sur les différents supports. Web responsive comme certains disent qui est de très bonne qualité. Donc la qualité d'affichage et la simplicité de liaison avec notre université est au rendez-vous aussi. Ce qui nous apporte une meilleure relation avec notre université. Les point de satisfaction, c'est ce qu'on a évoqué. Ce qu'on n'a pas pu encore complètement valider, c'est l'utilisation par l'équipe de nos contributeurs, les différentes qualités de nos contributeurs. Et ce qu'on attend en plus, c'est tout ce qu'on est incapable de faire, c'est-à-dire l'intégration de solutions supplémentaires, par exemple l'intégration de sites de formation ou de sites plus ciblés par rapport à nos événements ou des applications de liaison avec nos alumni par exemple. Typiquement, si une fois qu'on aura ça, on aura un produit qui sera bien plus abouti que n'importe quoi qu'on aurait pu installer, nous, de notre côté. Question de l'interviewer: En tant que responsable informatique, le site vous rassure-t-il ? Stéphane Colnay répond: Nous de notre côté, la solution est très légère. Les relations que l'on a avec la plateforme Osuny sont très limitées, donc elles sont très identifiables, très faciles à identifier pour nous côté sécurité. Donc on peut contrôler ça assez, assez simplement.

Justin Puyo, Université Bordeaux Montaigne

Justin Puyo parle d'Osuny

Justin Puyo parle d'Osuny

Justin Puyo prend la parole : La solution de gestion des alumni a été déployée pour le moment pour la formation MMI du coup pour notre IUT, potentiellement l'IUT utilisera cette fonctionnalité pour toutes les formations. L’interviewer demande : Pouvez-vous présenter votre activité au sein de l'IUT Michel de Montaigne? Justin Puyo répond: Justin Puyo Je travaille à l'IUT Bordeaux Montaigne depuis douze ans et je suis coordinateur audiovisuel multimédia, donc je m'occupe des installations audiovisuelles dans les salles de cours et des outils numériques et notamment dans les sites internet. L’interviewer demande : Quels besoins à l'origine du site ? Des spécificités (techniques, éditoriales, gouvernance) ? Justin Puyo répond: Il fallait que ce soit une solution qui ne prenne pas trop de temps et aussi quelque chose tant qu'à faire, de changer d'outil qui soit plus adapté au monde de l'université que WordPress qui était quand même très très standard comme outil, ça nous demandait beaucoup d'adaptation, surtout par rapport à la gestion des, et à l'affichage des formations. En fait, c'est quelque chose qui est quand même très normé. Voilà, dans les universités, il y a quand même tout un tas de nomenclatures de d'informations légales à afficher tout ça. Et du coup, sur WordPress, c'était un peu compliqué de s'assurer que toutes les formations avaient le même niveau d'information avec un outil qui ne prévoyait pas forcément les champs nécessaires. Il fallait se développer soi-même. L’interviewer demande : Qu'est ce qui a retenu votre attention dans la solution d'Osuny? Justin Puyo répond: Techniquement, ce qui était intéressant pour nous, c'était que ce soit une solution, qui soit pensée pour les universités. Donc effectivement, on retrouve des outils pour gérer les enseignants, pour gérer les formations ou avoir toutes les informations, spécifiques à afficher. L'aspect outil libre aussi nous plaisait bien sûr parce que voilà en université, c'est quand même quelque chose qui nous tient à cœur. Et puis le fait que ça soit un développement français, ça nous paraissait important de soutenir les initiatives locales et françaises. Et puis, et puis aussi l'aspect accessibilité. C'est vrai que le fait que l'outil soit très exigeant en termes d'accessibilité web, c'est quelque chose qui était important parce que c'est quelque chose qui pêchait beaucoup sur notre ancien site et qui pareil, quand on fait du développement soi-même. Du coup, c'est quelque chose qui est très chronophage. Donc pour nous, c'était important que ce soit pris en compte dans la solution. L’interviewer demande : A l'usage êtes-vous satisfait ? Justin Puyo répond: Donc là le site est en place depuis fin juin. C'est très simple d'utilisation au niveau publication de contenu. C'est vrai que l'usage en fait de blocs de contenu permet d'avoir quelque chose de riche tout en étant cadré en fait, par les spécificités graphiques du thème développé. Alors pour le moment on n’a pas encore complètement déployé l'aspect de contribution auprès de nos utilisateurs puisque c'est encore récent et donc on attend aussi de voir cet aspect-là de granularité en fait des droits d'utilisateurs pour le moment on est satisfait. Les retours ont été très positifs.

Ben Robra, Universidade de Vigo

Video

Transcription en anglais: Ben Robra speaks: What is good to seems like that the solution that we have with Osuny seems like a long-term solution as well, that, that will travel with us and will also develop with us. the interviewer asks: can you introduce yourself? What is degrowthjournal.org? Ben Robra responds: I think what describes me best is I'm a degrowth scholar or researcher, and in the organization that I work in in regards to Osuny, is that we, as a group of academics, of researchers on the topic of de-growth, launched a journal, the first de-growth journal, and Osuny and Noesya built the, the website for us and basically the entire tool, how we, how we can interact with the internet, how we have a presence beyond just social media like Twitter. So the whole website where we will upload all our, all our journal articles when we publish them. So we publish on the website and Osuny is basically for us, the, the complete solution in that sense of, yeah, uploading all the research that goes through our journal. I work at the University of Vigo in Galicia in the northwest of Spain, and basically I research de-growth and post growth organizations. Yeah. Which also has led me beyond the journal that we are able to post through Osuny to actually work in a research capacity also with Osuny and Noesya as a researcher, where we have exchanged beyond just the journal, Basically, we had the general need of a website and we had the need of a website where we could ask for people to send us a research and it should look very simple. So, what we see usually with academic journals is that the websites are very, not complex, but very complicated to interact with for, for the readers, but also for the authors and for the editors of the journal. And we, we were just in need of a very simple solution that Osuny could provide, but also, we wanted a solution that fits with our values and what we want to achieve. So there, the, the match with Osuny was, was very clear working with the digital commons, working with open source, all the code of the website being available, these sort of things, but also the overall general aim to create a better society and of course better digital means in, in a sustainable society. the interviewer asks: What needs the origin of the site? Specificities (technical, governance, editorial) Ben Robra responds: So this fit really well with us because what we see with more traditional journals, which didn't fit with our values, with the values of de-growth as a scholarship, is that most of the time these journals are for profit. Either it's very expensive to, to access the research or it's very expensive for the authors to publish their research if it's open access because these for-profit journals and publishers lose out on money if the, if the article is freely available to everyone. And this whole idea of digital comments and open source that Osuny and Noesya also represent fit very well for us because that meant we, we had an organization behind us helping us with this, that shared these values about open, accessible knowledge for everyone. And hence it was a bit of a match in heaven. The interviewer asks: How did you find out about Osuny ? Ben Robra responds: About, Osuny this was one of our founding editors, so I'm one of the founding editors we, but we've got a few more and one of them, Timothée Parrique, just knew , Arnaud, Arnaud Levy from, from Noesya and from that conversation just started and how we could do this together also, how they could provide this for us in a way that us being non-funded could work. So yeah, it was a simple thing of knowing people and we were really, really lucky to, to have this connection. So far it seems for us very, very easy to use, very simple, very straightforward. We can do everything that we need to do so far for, to organize the website in a very simple manner through, through the Osuny tool. The interviewer asks: What is the next step with Osuny? Ben responds: There's a few more things. It's a work of progress that, that will need to happen in the future, but we are having the right conversations to, to see how this can be provided from both sides. For example, we are still in the process, in the academic process of having our first articles. So, the academic publishing process takes a lot of time and we've got the website and everything. It looks fantastic, but we haven't got the research articles yet that we want to publish because this just takes time. They need to be reviewed by other academics and potentially changed before we can publish them. So, they have to go through this rigorous process. And now at the end of 2022, we, we are starting to have the first publications that we would like to put out there. So, they're still, we, don't know fully yet how we want to publish them in different categories. So, we're going there through the process together with Noesya to develop Osuny basically further so that it can provide this and, in the future, as well to have submission system that can take place through the website and through us Suni basically. So, we need a submission system where the authors don't send us their work via email, but can submit it through the system in Osuny, and we can then manage it the entire process of the peer review and the publishing process in, that tool. So that is, that is the next steps in, in this, in this process. But it's looking really good, and we are having conversations and yeah, we, have the believe is gonna look fantastic and it's gonna look much better and be much easier to use than what we see, particularly with commercial journals where the interaction be that from a side of the editor, from the author or the peer reviewer is sometimes very difficult. And the system doesn't come as intuitively to the user, The interviewer asks: Is it possible to manage several languages? Ben responds: We want to do this in the future. At the moment it is just in English. We want to offer more languages in the future, whichever languages one can think of because research again should be accessible and available to everyone. And hence also in various different languages. Unfortunately face a system where the international language for research and science is English and as it stands, we as the editorial team unfortunately don't have the capacity to offer editorial and, and peer review services in, different languages. But it's, it's in the making, it's a, it will be a long process. It's a,long term project, so we want to open it up to various different languages and as far as we could see on the website, this shouldn't be a problem to have various different sections. Not only for content in general, but also for languages and, and having more specific either translations or original pieces that are not in English. The interviewer asks: How is the project progressing? Ben responds: It takes time. It's a learning curve for us as well. A lot of us that are working on this are for the first time in this position that we are not only the writers of research, but that we are the editors of research. So there's a huge learning curve for us. And what's really good with this is that it seems like we don't need to worry about the website, and we can focus on our own stuff and focus on our own learning and coming up with our own internal processes without worrying too much about what we require of the website and Osuny as a system. So, so that's really good. The project is going, we had only time will tell research and academia takes a long, long time. But what is good, it seems like that the solution that we have with Osuny seems like a long-term solution as well, that, that will travel with us and will also develop with us being the first journal that is working with Osuny basically. So, we hope also that our experience and the system that we are basically developing there with Osuny and tandem with the needs that we have and that they're providing us for Yeah, that this could become a good template for other journals as well to, to go down this road and to follow the open source and digital communs path. Not only on the level of that research is freely available, but the whole process of the website and the submission process is, is aligned with that as well. So that is like a coherent hole on, on the level of values and what we represent. The interviewer asks: A word to conclude? Ben responds: Maybe just what is very, important to notice that this is a work in progress from our side, but we also know, and we are aware of and that this, we feel, and this is a good thing, is that it's also a work in progress from, from Osuny, but that this means it's developing with us and it's developing precise precisely for what we need. And, and it's a, it's an ongoing conversation. So yeah, I think this is very important to point out that this is a learning process. We learn, they learn, and we are developing something together that aligns with the values of both organizations. Transcription en français: Ben prend la parole: Ce qui est bien, c'est que la solution que nous avons avec Osuny semble être une solution à long terme également, qui voyagera avec nous et se développera également avec nous. L'intervieweur demande : Pouvez-vous vous présenter ? Qu'est-ce que degrowthjournal.org ? Ben Robra répond : Je pense que ce qui me décrit le mieux, c'est que je suis un chercheur sur la décroissance, et dans l'organisation dans laquelle je travaille, en ce qui concerne Osuny, nous, en tant que groupe d'universitaires, de chercheurs sur le sujet de la décroissance, nous avons lancé un journal, le premier journal de la décroissance. Et Osuny et Noesya ont construit le site web pour nous et essentiellement l'ensemble de l'outil, comment nous pouvons interagir avec internet, comment nous avons une présence au-delà des réseaux sociaux comme Twitter, donc tout le site web où nous téléchargerons tous nos articles de revue lorsque nous les publierons. Nous publions sur le site web et Osuny est essentiellement pour nous la solution complète en ce sens pour télécharger toute la recherche qui passe par notre revue. Je travaille à l'Université de Vigo en Galice, au nord-ouest de l'Espagne, et je travaille essentiellement sur la décroissance et les organisations post-croissance. C’est ce qui m'a également amené, au-delà du journal que nous sommes en train de publier grâce à Osuny, à travailler en tant que chercheur également avec Osuny et Noesya. Nous avons échangé au-delà du journal. Essentiellement, nous avions le besoin général d'un site web et nous avions besoin d'un site web où nous pouvions demander aux gens de nous envoyer une recherche et cela devrait avoir l'air très simple. Ce que nous voyons habituellement avec les revues universitaires, c'est que les sites web sont très, pas complexes, mais très compliqués à interagir pour, pour les lecteurs, mais aussi pour les auteurs et pour les éditeurs de la revue. Nous avions juste besoin d'une solution très simple que Osuny pouvait fournir, mais nous voulions aussi une solution qui corresponde à nos valeurs et à ce que nous voulions réaliser. Ainsi, la correspondance avec Osuny était très claire, travaillant avec les biens communs numériques, travaillant avec le code source ouvert, avec toutes les sections du site Web disponibles, ce genre de choses, mais aussi l'objectif général de créer une meilleure société et, bien sûr, de meilleurs moyens numériques dans une société durable. L’interviewer demande : Quels besoins à l'origine du site ? Des spécificités (techniques, gouvernance, éditoriales) ? Ben Robra répond : Cela correspondait vraiment bien à nos valeurs, car ce que nous voyons avec des revues plus traditionnelles qui ne correspondent pas à nos valeurs, aux valeurs de la décroissance en tant que domaine d'étude, c'est que la plupart du temps, ces revues sont à but lucratif. Soit il est très coûteux d'accéder à la recherche, soit il est très coûteux pour les auteurs de publier leur recherche s'il elles sont en accès libre, car ces revues et éditeurs à but lucratif perdent de l'argent si l'article est librement accessible à tous. Et toute cette idée de biens communs numériques et de code source ouvert que représentent Osuny et Noesya correspondait très bien pour nous, cela signifiait que nous avions une organisation derrière nous pour nous aider dans ce projet et partageant ces valeurs d'une connaissance ouverte et accessible à tous. C'était donc un peu une rencontre idéale. L’interviewer demande : Comment avez-vous découvert Osuny ? Ben Robra répond : Osuny est l'un de nos éditeurs fondateurs, donc je suis l'un des éditeurs fondateurs, mais nous en avons quelques autres et l'un d'entre eux, Timothée Parrique, connaissait Arnaud Levy de noesya et c'est à partir de cette conversation que nous avons commencé à voir comment nous pourrions travailler ensemble, comment ils pourraient nous aider, étant donné que nous ne sommes pas financés. Donc, oui, c'était une simple question de connaître des gens et nous avons été vraiment, vraiment chanceux d'avoir cette connexion. Jusqu'à présent, il nous semble très facile à utiliser, très simple, très direct. Nous pouvons faire tout ce dont nous avons besoin jusqu'à présent pour organiser le site web d'une manière très simple grâce à l'outil Osuny. Le journaliste demande : Quelle est la prochaine étape avec Osuny ? Ben répond : Il y a encore quelques choses à faire. C'est un travail en cours qui devra se poursuivre dans l'avenir, mais nous avons les bonnes discussions pour voir comment cela peut être fourni des deux côtés. Par exemple, nous sommes encore en train de faire nos premiers articles dans le cadre du processus académique. Le processus de publication académique prend beaucoup de temps et nous avons le site web et tout le reste. Cela a l'air fantastique, mais nous n'avons pas encore reçu les articles de recherche que nous voulons publier, car cela prend du temps. Ils doivent être examinés par d'autres universitaires et éventuellement modifiés avant que nous puissions les publier. Donc, ils doivent passer par ce processus rigoureux. Et maintenant, à la fin de 2022, nous commençons à avoir les premières publications que nous aimerions diffuser. Nous ne savons pas encore pleinement comment nous voulons les publier dans différentes catégories. Nous travaillons donc ensemble avec noesya pour développer Osuny, afin que l’outil puisse fournir cela et, à l'avenir, avoir également un système de soumission qui peut se dérouler via le site Web et via Osuny. Nous avons besoin d'un système de soumission où les auteurs ne nous envoient pas leur travail par e-mail, mais peuvent le soumettre via le système dans Osuny, et nous pouvons ensuite gérer l'ensemble du processus d'examen par les pairs et de publication dans cet outil. C'est donc la prochaine étape de ce processus. Mais cela a l'air vraiment bien, et nous avons des conversations et nous croyons que cela va être fantastique et que ce sera beaucoup mieux et beaucoup plus facile à utiliser que ce que nous voyons, en particulier avec les revues commerciales où l'interaction, que ce soit du côté de l'éditeur, de l'auteur ou de l'évaluateur par les pairs, qui est parfois très difficile. Et le système n'est pas aussi intuitif pour l'utilisateur. Le journaliste demande : Est-il possible de gérer plusieurs langues ? Ben répond : Nous voulons le faire à l'avenir. Pour le moment, c'est seulement en anglais. Nous voulons offrir plus de langues à l'avenir, quelles que soient les langues que l'on peut imaginer, car la recherche devrait être accessible et disponible pour tout le monde, et donc aussi dans différentes langues. Malheureusement, nous sommes confrontés à un système où la langue internationale pour la recherche et la science est l'anglais et tel l’état actuel, nous en tant qu'équipe éditoriale n'avons malheureusement pas la capacité d'offrir des services d'édition et d'examen par les pairs dans différentes langues. Mais c'est en cours, c'est un processus long terme. C'est un projet à long terme, donc nous voulons l'ouvrir à différentes langues et, d'après ce que nous pouvons voir sur le site Web, cela ne devrait pas poser de problème d'avoir différentes sections. Non seulement pour le contenu en général, mais aussi pour les langues et avoir des pièces plus spécifiques, soit des traductions soit des textes originaux qui ne sont pas en anglais. L'intervieweur demande : Comment avance le projet ? Ben répond : Cela prend du temps. C'est une courbe d'apprentissage pour nous aussi. Beaucoup d'entre nous qui travaillent sur ce projet sont pour la première fois dans cette position où nous ne sommes pas seulement les auteurs de la recherche, mais nous sommes également les éditeurs de la recherche. Il y a donc une énorme courbe d'apprentissage pour nous. Et ce qui est vraiment bien avec cela, c'est qu'il semble que nous n'ayons pas à nous inquiéter du site Web, et nous pouvons nous concentrer sur notre propre travail et notre propre apprentissage en élaborant nos propres processus internes sans nous soucier trop de ce que nous demandons au site Web et Osuny. Donc, c'est vraiment bien. Le projet avance, la recherche et le monde académique prennent beaucoup de temps, seul l'avenir nous dira. Mais ce qui est bien, c'est qu'il semble que la solution que nous avons avec Osuny soit une solution à long terme, qui voyagera avec nous et se développera avec nous, étant le premier journal à travailler avec Osuny, nous espérons également que notre expérience et le système que nous développons avec Osuny et en tandem avec nos besoins et ce qu'ils nous fournissent, pourraient devenir un bon modèle pour d'autres journaux à suivre la voie des communs numériques ouverts. Non seulement au niveau de la disponibilité gratuite de la recherche, mais l'ensemble du processus du site Web et de soumission est également aligné sur cela. Cela crée une cohérence sur le plan des valeurs et de ce que nous représentons. L'intervieweur demande : Un mot pour conclure ? Ben répond : Peut-être juste ce qui est très important de remarquer, c'est que ceci est un travail en cours de notre part, mais nous savons également, et nous en sommes conscients, que c'est aussi un travail en cours de la part d'Osuny, mais cela signifie qu'il se développe avec nous et se développe précisément pour ce dont nous avons besoin. Et c'est une conversation continue. Donc, oui, je pense qu'il est très important de souligner que ceci est un processus d'apprentissage. Nous apprenons, ils apprennent, et nous développons quelque chose ensemble qui est en accord avec les valeurs des deux organisations.

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