Comité Scientifique #3

La subvention de la Nouvelle-Aquitaine (lien externe) a permis le financement d'un audit de sécurité et d'un audit d'accessibilité.

Audit de sécurité

À la suite d'un audit de sécurité réalisé par la société Synacktiv (lien externe), Osuny atteint le plus haut niveau de sécurité. Les tests menés ont permis de constater que l’application Osuny possède, après correction des vulnérabilités identifiées lors de la première phase d’audit, un bon niveau de sécurité. L’ensemble des vulnérabilités a été corrigé. Les experts Synacktiv ont par ailleurs constaté de bonnes pratiques de sécurité sur l'ensemble de l'infrastructure. Cet audit a été réalisé en boîte blanche. L'accès au code source, à la documentation, ainsi que plusieurs comptes avec des niveaux de droits différents ont été fournis aux consultants Synacktiv. 

Audit d'Accessibilité

Osuny atteint 100% de conformité pour le socle front audité. En effet, le socle front Osuny est totalement en conformité avec le Référentiel Général d’Amélioration de l’Accessibilité (RGAA (lien externe)). En effet, l’audit de conformité réalisé par la société Temesis (lien externe) révèle que 100% des critères RGAA sont respectés. Comme le souligne Temesis, "le résultat est très bon et permet d’envisager un fort taux de conformité sur les sites utilisant les templates du socle comme base technique."

IUT de Bordeaux (lien externe) : Réalisation du site Internet de l'IUT de Bordeaux.

DU Cybercriminalité (lien externe) : Site Internet du DU Cybercriminalité de l'Université Bordeaux Montaigne. Le programme vise à renforcer les compétences professionnelles nécessaires pour relever les défis de la cybercriminalité / cybersécurité.

CIDS  (lien externe) : Centre de l'Institut universitaire de hautes études sur le développement international et de l'Université de Genève. Sa mission est d'explorer, de comprendre et d'informer sur le règlement des différends internationaux, d'étudier de manière indépendante ses développements, sa dynamique et ses normes, et d'éduquer les futurs acteurs.

MIDS (lien externe) : Site web de la formation MIDS, spécialisée en droit du règlement des différends internationaux 

CEMTI (lien externe) : Laboratoire de recherche en Sciences de l’information et de la communication à l’Université de Paris 8, le Centre d’études sur les médias, les technologies et l’internationalisation (CÉMTI) réunit plus de 50 chercheurs et enseignants-chercheurs autour de thèmes liés à la culture, aux médias et au numérique.

Sufficiency Lab (lien externe) : Réalisation du site du World Sufficiency Lab. Ce laboratoire a été créé en février 2024 dans le but d'intégrer le concept de suffisance aux niveaux international, régional et national. L'objectif ultime est de créer une communauté mondiale de la suffisance qui veillera à ce que la suffisance soit prise en compte en premier dans les décisions politiques et commerciales.
Exemple d'article : https://library.thesufficiencylab.org/articles/2024/energy-sufficiency-and-recognition-justice-a-study-of-household-consumption/ (lien externe)

Nous avons remporté plusieurs appels d'offres, ce qui nous permet d'avoir des sites déjà en production ainsi que d'autres en phase de finalisation : 

• Rennes Métropole : Nous travaillons sur la réalisation du nouveau site de Rennes Métropole avec les sociétés Ecedi (lien externe), Temesis (lien externe), CtrlS (lien externe) pour le design et Numerik-ea (lien externe)
• INSEAMM : Nous avons gagné la réalisation de 3 différents sites 
• La Gaité Lyrique : réalisation du nouveau site avec l'agence Matter of Fact (lien externe)  
• La 27ᵉ région : réalisation du nouveau site
• Travail en cours avec le TMnlab
• Site Communication publique bientôt en ligne
• Site en cours avec le CHU de Bordeaux

Nous travaillons actuellement avec Vincent Bachelet et Benoit Hué concernant le sujet de la défiscalisation.
Nous avons eu récemment une discussion avec Vincent Bachelet concernant le don défiscalisé — est-ce possible ? Cette question revient régulièrement. La défiscalisation pourrait multiplier les contributions, ce qui serait très intéressant si c'est possible. Vincent étudie les possibilités, mais il ne faut pas que noesya soit seul : il faut des piliers pour construire l'assemblage juridique. Il faudrait au minimum deux autres organisations pour créer un véhicule juridique, une association d'intérêt général, une fondation d'intérêt général, dont l'un accepterait les dons. Cela ne remet pas en cause la SCIC, mais il faut un autre véhicule juridique, car les dons sont impossibles dans la SCIC, pour assurer la pérennité du commun. C'est plus proche du trust anglais : avoir une organisation sans but lucratif et de l'autre côté des organisations qui visent à de travailler sur le commun.

Olivier Ertz suggère de regarder du côté de la la fondation du CNRS (lien externe) et de la fondation Geomanum : Géographie Humanité et Numérique (lien externe), une Fondation abritée de la Fondation du CNRS dont l'ambition est de développer des recherches dans le domaine des Sciences de l’Information Géographique afin d’évaluer et d’anticiper l’impact des sociétés humaines sur le climat et l’environnement et accompagner la transition écologique dans les territoires.

Sébastien Shulz propose également de peut-être s'appuyer sur Cocori Commun (lien externe), un collectif des acteurs engagés du BON numérique. Ce sont des acteurs indépendants de terrain, œuvrant depuis des années pour un numérique éthique, inclusif, éco-responsable autour de valeurs humaines partagées et au nom de communs numériques.

Situation générale du questionnement : l'adoption d'un commun numérique dans l'enseignement supérieur est un processus complexe influencé par des facteurs systémiques interconnectés : politiques, juridiques, organisationnels, technologiques, sociaux, culturels et individuels. Ces éléments façonnent la perception, l'acceptation et l'intégration du commun numérique. Cette recherche se concentre sur les acteurs et les enjeux numériques actuels qui influencent l'adoption d'un commun numérique.

Question de recherche : « Quelles conditions et quels facteurs déterminants influencent l'adoption d'un commun numérique dans l'enseignement supérieur et la recherche ? »

Cadre théorique fondé sur deux approches :
- Le constructivisme social (Vygotsky, Callon, Latour), qui analyse les phénomènes sociaux comme des constructions collectives et souligne l'importance des réseaux d'acteurs.
- La justice sociale (Wright, Sen, Fontaine), qui étudie les utopies réelles et les capabilités individuelles en tant que leviers de transformation sociale.

Deux axes principaux :
1. Les acteurs : Analyse des parties prenantes (gouvernementales, locales, décisionnaires) et leurs motivations dans l'adoption des communs numériques.
2. Les enjeux numériques actuels : Étude des dimensions de sécurité, sobriété, accessibilité, souveraineté et intérêt général.

Méthodologie : Approche mixte combinant études de cas, entretiens, analyses de discours et cartographie des controverses.

• Concernant la cartographie des controverses, Véra et Sébastien soulèvent que ce n'est pas forcément pertinent pour les axes de recherche choisis, et suggèrent plutôt de réfléchir à une autre méthodologie.
• Ben conseille de creuser le travail d'Erik Olin Wright dans le domaine de la décroissance.
• Véra et Sébastien conseillent de creuser les travaux de Geneviève Fontaine.
• Sébastien conseille cet article sur comment les perceptions des logiciels open source influencent leur adoption : https://aisel.aisnet.org/cgi/viewcontent.cgi?article=1078&context=ecis2007 (lien externe)
• Concernant la théorie de l'acteur-réseau, réfléchir à faire le lien avec l'idée de gouvernance par la relation/relationnalité dans le commoning ? En suivant particulièrement les travaux de Bollier et Helfrich, mais aussi de Fournier.