Revue de littérature #86

Communs numériques et souveraineté : sauver les logiciels libres

Article "La vie des idées", publié le 25 juin 2024 par Christophe Masutti.

Alors que la souveraineté numérique est de plus en plus associée au potentiel du logiciel libre ou open source, les multinationales et leurs plateformes ont réussi à marginaliser les alternatives communautaires, voire à en épuiser les ressources, avec la complaisance de l’État.

"La souveraineté numérique signifie pour un État la possibilité d’assurer son autonomie, tant territoriale que technique, en matière de ressources logicielles, d’infrastructure réseau et de valorisation des données numériques. Au cours des dernières années, le débat à ce sujet s’est déplacé de la question du contrôle stratégique des réseaux vers une préoccupation concernant l’influence des grandes entreprises multinationales et leurs plateformes dans le système économique (Institut Mines Télécom 2023). Du point de vue Européen, cette évolution a été amplifiée pendant la pandémie de COVID-19, lorsque les produits technologiques provenant principalement d’entreprises nord-américaines ont été largement adoptés par les entreprises locales et les institutions publiques : cloud, visioconférence, outils collaboratifs divers."

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Framasoft lance de nouveaux services et invite à tester des logiciels

Article Zdnet, publié le 24 juin 2024, rédigé par Thierry Noisette

En 2014, Framasoft lançait son projet «Dégooglisons Internet», avec des alternatives libres à l’emprise des GAFAM. « Durant trois années, nous avons mis à disposition quasiment un service par mois ! », souligne le dernier communiqué de l’association.

Le succès de ces services a été tel que Framasoft a allégé la pression en fermant certains services en 2019 : cinq ans après le lancement des premiers, l’association en était arrivée à 38 services, « une trop grande diversité et complexité de logiciels à aborder (pour vous) ainsi qu’à maintenir et promouvoir (pour nous) », expliquait-elle alors.

« Comme nous ne souhaitions pas Framasoftiser internet, nous avons impulsé la création du collectif CHATONS pour décentraliser les services, et pour diminuer la pression sur nos épaules (nous souhaitons rester une petite association à taille humaine et ne pas entrer dans une logique de croissance), nous avons commencé une "déFramasoftisation" en fermant des services. »

« Cette année, à nouveau, nous vous sollicitons pour poursuivre ce soin constant aux services proposés par Framasoft, ainsi que vous permettre d’évaluer de nouveaux logiciels qui pourront à terme devenir des services (par exemple "Framapétitions"). Avoir moins de services à gérer permet aussi d’avoir le temps de prendre soin des actuels. »

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