Hypothèses - Carnet IST, article de Frédérique Bordignon, publié le 26/02/2024.
Les annonces se succèdent à propos d’OpenAlex - lien externe, une gigantesque base bibliographique de 248 millions de travaux scientifiques dont les métadonnées sont distribuées en licence CC0, accessibles via l’interface en ligne et via une API. Fin 2023, c’est d’abord Sorbonne Université qui ne renouvelle pas son abonnement au Web of Science - lien externe, précisant qu’il ne s’agit pas seulement de faire des économies mais bien de la volonté de “s’affranchir résolument des produits bibliométriques propriétaires” et d’utiliser OpenAlex.
Janvier 2024, le CNRS annonce se désabonner de Scopus - lien externe (tout en maintenant l’abonnement au WoS) et va “opérer progressivement une bascule vers des outils bibliographiques libres et compatibles avec la politique de science ouverte de l’organisme”, là aussi mentionnant OpenAlex comme l’une des alternatives possibles.
Enfin, février 2024, le MESR annonce un partenariat pluriannuel avec OpenAlex, avec un soutien financier et sans doute des ressources humaines pour contribuer “à l’amélioration des données générales d’OpenAlex et en aidant à enrichir en particulier les données liées à la recherche française”.
Devant cet engouement et avant d’y adhérer au seul motif de l’ouverture de la science, il nous a semblé nécessaire d’évaluer la pertinence du recours exclusif à OpenAlex pour réaliser un recensement de publications à l’échelle d’une institution, procédure classique lorsqu’on souhaite ensuite mener une analyse bibliométrique plus poussée sur la base d’indicateurs avancés.
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