Alexis Kauffmann est convaincu que l'éducation et le logiciel libre vont de pair, et que l'utilisation des logiciels libres peut apporter de nombreux avantages dans le domaine de l'éducation. Malheureusement, le ministère semble ne pas accorder suffisamment d'attention à cette question cruciale. Bien que la route à parcourir soit encore longue, il est important de continuer à promouvoir l'utilisation de logiciels libres dans l'éducation. Selon lui, la voie est libre et il est important de continuer à travailler en faveur de cela.
Alexis Kauffmann prend l'exemple du confinement. Il travaillait au sein de Framasoft et a constaté une surcharge d'utilisation de Framatalk - lien externe, l'un des nombreux services proposés par Framasoft. Cette utilisation accrue a souligné l'urgence de redécentraliser les services en ligne afin de garantir leur disponibilité et leur stabilité, même en cas de forte demande. Dans le domaine de l'enseignement supérieur, il est important de noter que ces services ont été utilisés sans informer ni soutenir l'organisation. Cela met en évidence la nécessité d'une meilleure communication et d'une coopération accrue entre les utilisateurs et les fournisseurs de services en ligne pour garantir une utilisation responsable et efficace des ressources numériques.
Alexis Kauffmann évoque les états généraux pour l’éducation de 20201, une grande initiative citoyenne pour répondre à la crise éducative, en soulignant l'importance de la participation de tous les acteurs concernés. Il est intéressant de noter que certains ont joué le jeu en proposant des solutions concrètes pour améliorer le système éducatif. L'une de ces propositions est la numéro 38, qui vise à valoriser et encourager l’utilisation de logiciels et de ressources éducatives libres. Cette mesure pourrait avoir un impact significatif sur l'accès à l'éducation pour tous, en permettant une diffusion plus large et plus économique des connaissances et des compétences. Il s'agit là d'une initiative prometteuse qui mérite d'être soutenue et développée dans le cadre d'une politique éducative globale et ambitieuse.
Alexis Kaufmann, qui travaillait pour Framasoft à cette époque, exprime sa frustration quant à l'absence d'attention du ministère de l'Éducation envers l'utilisation des logiciels libres dans l'éducation. Il pense que le ministère aurait pu envisager l'utilisation de ces logiciels, mais qu'ils ne sont jamais venus voir Framasoft pour en savoir plus.
Il termine cette introduction en faisant référence à son article écrit en 2008, "Mon ministère me désespère... ou le fabuleux non destin du logiciel libre à l'école française"2, mettant en lumière les défis auxquels le logiciel libre était confronté dans le contexte éducatif français.