“Le numérique est un terrain d’expérience majeur pour ces nouveaux communs.1" En effet, l’avènement du numérique avec ces notions de transformation numérique, de travail collaboratif, de partage des données, donne un nouveau souffle au mouvement des communs.
Le numérique permet de développer des communs bénéficiant d’un coût marginal zéro, en mutualisant les infrastructures et le développement de fonctionnalités bénéficiant à tous. De Linux à Wikipedia, ces communs numériques présentent une grande variété, et des enjeux à la fois technologiques et politiques. La publication en source ouverte et la gouvernance par une structure multi-partite (association loi 1901, Société Coopérative d’Intérêt Collectif [SCIC]...) favorisent leur pérennité.
L’efficacité et la qualité d’un commun numérique dépendent d’une capacité à synthétiser correctement les besoins collectifs et à écrire un code robuste et performant. Il faut aussi permettre les spécificités graphiques et techniques sans compromettre la sécurité, la maintenabilité et la rapidité de l’ensemble.